L'union des nations de l'océan Indien dans leur lutte contre la pollution plastique


La lutte contre la pollution plastique et la préservation de la biodiversité marine sont désormais au cœur des préoccupations de la région de l'océan Indien. Les nations s'unissent pour protéger notre environnement marin et tracer un avenir plus propre et plus durable pour les générations futures.

La semaine dernière, les membres de la COI ont uni leurs forces en adoptant une déclaration commune pour lutter contre la montée alarmante de la pollution plastique dans les océans. Cette action s'inscrit dans la continuité de l'accord historique signé par Maurice lors de l'Assemblée des 18 et 19 septembre 2023, visant à préserver la biodiversité marine en haute mer.

L'intensification des efforts pour lutter contre la prolifération des déchets plastiques, leur recyclage accru et la réduction de leur utilisation, une préoccupation de plus en plus partagée, repose incontestablement sur la disponibilité de financements adéquats. La Commission de l'océan Indien (COI) affiche un engagement résolu à mobiliser les ressources nécessaires pour atteindre ces objectifs cruciaux. En outre, lors de récentes discussions, les membres de la Commission ont envisagé la mise en place de mesures fiscales incitatives, signe de leur détermination à faire face à la menace plastique qui plane sur nos océans.

La préoccupation pour la préservation de l'environnement dépasse les frontières nationales, et les nations de l'océan Indien, à leur échelle respective, ont pris la résolution de s'unir dans cette lutte capitale pour l'avenir de la planète.

À la fin de la semaine dernière, lors d'une réunion regroupant les représentants des pays de la région, la lutte contre la pollution marine est devenue le point central des discussions. Les plages de la région continuent d'être submergées par des quantités croissantes de déchets plastiques, et même les îles paradisiaques des Seychelles et des Maldives ne sont pas épargnées par ce fléau.

Cependant, un rayon d'espoir brille à l'horizon. En début de semaine, lors de l'Assemblée générale des Nations unies, l'île Maurice a signé le traité pour la protection de la biodiversité marine en haute mer. Cette démarche audacieuse s'inscrit parfaitement dans la volonté commune des nations de l'océan Indien de préserver notre précieux écosystème marin. Dans une interview accordée à Radio One, le Professeur Vélayoudom Marimoutou a mis en évidence une réalité préoccupante : pendant une période prolongée, de nombreux États se sont concentrés sur la protection de leur Zone Économique Exclusive (ZEE), souvent au détriment de la santé des océans et des mers au-delà de leurs 200 milles marins de compétence.

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