Afin de renforcer l’environnement sain des mineurs victimes d'agression sexuelle aux Comores, des enquêteurs ont suivi des formations durant 5 jours.
La formation qui s’est déroulée à la gendarmerie, durant cinq jours a permis les enquêteurs de renforcer et assurer un environnement sain des mineurs qui sont victimes d’agression sexuelle. Des magistrats, policiers, gendarmes ainsi que des officiers de police judiciaire et médecins se sont réunis pour la formation qui est dans le cadre du programme d'assistance technique et d’échange d’informations de la Commission de l'Union européenne.
Étant donné que la violence sexuelle engendre de nombreux impacts sur la santé mentale et physique des mineurs, qui en sont victimes, le capitaine Vanessa Bosserelle a souligné que cette formation de cinq jours a comme objectif de former les enquêteurs aux Comores sur les aspects psychologiques des traumatisme vécus par les mineurs qui en sont victimes”. De son côté, le procureur de la République de Moroni, Mohamed Djounaid a mentionné que “ cette formation trouve sa pertinence dans le contexte actuel”, car l’abus sexuel sur les mineurs continue dans le pays, en ajoutant que “ c’est une nécessité vitale pour les Comores en vue d’assurer aux mineurs un environnement sain pour son développement et son évanouissement”.
Le but de la présence de l'Union européenne et le commandant Ramadani Mdahoma est de pouvoir expliquer aux enquêteurs que cette troisième session de formation consiste en la prise en charge du mineur et de son stress psychotraumatique, pour le résultat qui est de faire en sorte que “la victime puisse évacuer afin d’éviter les commotions émotionnelles à long terme et de lui permettre d’obtenir une vie meilleure”.
Source : La Gazette des Comores