A Madagascar, le renouvellement des membres de la CENI est effectif


La promulgation du décret portant confirmation des deux derniers membres de la Commission Électorale Nationale vient d'être faite par la Présidence de la République. Il s'agit de Dama Andrianarisedo Retaf Arsène et de Tiana Ifanomezantsoa Randrianarivonantoanina qui représentent respectivement le Président de la République et la Cour Suprême au sein de la Commission.

Hormis les deux derniers membres qui viennent d'être confirmés, la société civile dispose de deux représentants au sein de la Commission, l'Ordre des avocats, l'Assemblée nationale, le Sénat, la Haute Cour constitutionnelle et l'Ordre des journalistes ont chacun un représentant. Il s'agit respectivement de Jacques Michael Ravlitera, Andoniaina Andriamalazaray, Guy Georges Razafindraibe Jeannot, Houssene Abdallah, Laza Rabary Razafimamonjy, Roger Marc Fidimiafy et Soava Andriamarotafika.

Les membres de la formation permanente de la Commission Électorale Nationale Indépendante ont un mandat de six ans non renouvelable. Ils sont confrontés à plusieurs défis pour une gestion électorale crédible. Dans leur rapport de fin de mandat, les membres de l'ancienne formation dirigée par Me Hery Rakotomanana ont fait des suggestions pour améliorer l'organisation des élections, notamment l'amélioration du cadre juridique des élections, l'élaboration d'un code électoral réunissant à travers un texte unique tous les règles régissant les processus électoraux, ou l'adoption d'un enregistrement biométrique des électeurs. En effet, lors des dernières élections, la CENI a fait l'objet de vives critiques et a été remise en cause en raison de certaines lacunes dans les textes et dans la liste électorale.

Lors du dialogue politique entre Madagascar et l'Union européenne qui a eu lieu ce vendredi 19 novembre 2021, il a été suggéré concernant la Haute Cour constitutionnelle et la Commission électorale nationale indépendante de favoriser l'échange d'expériences avec des institutions étrangères similaires pour partager les bonnes pratiques, renforcement des capacités des acteurs à tous les niveaux et de leurs moyens. L'objectif est d'assurer une plus grande transparence et professionnalisme dans l'exercice de leurs missions. Par ailleurs, afin de ne pas laisser place aux querelles partisanes et politiques, il est également temps de privilégier la stabilité des normes juridiques, a-t-il été convenu.

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