Ce vendredi 25 novembre marque le début de 16 jours d’activisme pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Chaque année, c’est une occasion pour faire un appel à l’action et faire un rappel que la violence envers les femmes est un acte qui ne respecte pas les Droits Humains. L’objectif est de mettre fin à la violence.
La Réunion figure dans le top 3 des départements à avoir des chiffres considérable concernant les violences conjugale et envers les femmes, on enregistre environ 7 plaintes par jour, depuis le mois de janvier 2022, 3 femmes ont perdus la vie à cause de cela. Les violences sont perpétrées à cause de séparations non acceptées, de prise de drogue ou d’alcool. Ce vendredi et dimanche une marche sera effectué avec « Nous Toutes 974 » à partir de 13 heures à Saint-Denis, le trajet sera du Jardin de l’Etat jusqu’au Barachois. Pour Mayotte, le Club Soroptimist Mayotte marqué le début des 16 jours d’activisme avec l’opération « oranger le monde » hier. Dans cette initiative, le hashtag #NeRienLaisserPasser a aussi vu le jour il y a cinq ans pour dénoncer les violences en France
Pour les Comores , d'après UN News " environ 17% des femmes aux Comores ont subi au moins un incident de violence physique ou sexuelle dans leur vie, et plus de 30% des filles sont mariées alors qu'elles sont encore des enfants. "Une ligne téléphonique gratuite a été mise en place en collaboration avec le FNUAP pour soutenir et accompagner les survivantes . Selon toujours UN News , la plupart des victimes n'obtiennent pas gain de cause .
A Madagascar, le lancement des 16 jours a été marqué par la Banque Mondiale et l’Association Fitia, le thème de cette année est « Fille qui apprend, femme qui gagne ». L'objectif est l'autonomisation des jeunes filles pour diminuer sa dépendance envers l'homme .
Les Nations Unies recommandent de « dénoncer la maltraitance, les sifflements, les blagues sexistes, les comportements inopportun, les commentaires déplacés et le harcèlement » Selon toujours l’ONU, « la violence à l’égard des femmes revêt différentes formes comme la violence domestique; le viol; le trafic de femmes et de filles; la prostitution forcée; la violence dans les conflits armés, dont le viol systématique, l'esclavage sexuel et la grossesse forcée; les meurtres d'honneur; la violence liée à la dot; l'infanticide des petites filles, la sélection prénatale en fonction du sexe favorable aux garçons; les mutilations génitales féminines et autres pratiques et traditions néfastes pour les femmes. »Les 16 jours d’activisme s’achèveront le 10 décembre prochain, date de la Journée des Droits de l’Homme